Une petite gare de Bohême pendant la guerre. Un stagiaire tente de s'ouvrir les veines par chagrin d'amour. L'adjoint du chef de gare profite d'une garde de nuit pour couvrir de tampons les fesses d'une jolie télégraphiste. Mais il y a aussi l'héroïsme, le sacrifice, la résistance. Dans un pays qui a donné tant de richesses à la littérature mondiale, Hrabal est un des plus grands.
Ecrits entre 1957 et 1964, des textes de jeunesse de l'écrivain tchèque mort en février 1997, dont le style apparaît en germe : amateur de palabres de bistrot, habile mélangeur des genres, irrévérencieux, grand raconteur d'histoires.
La voix de Maryska, la narratrice et aussi la mère de l'auteur, restitue une petite ville de Bohême du début des années 1920 : la brasserie voisine, la malterie, le germoir... Et surtout le couple mal assorti que forment Maryska et Francin.
Un serveur de restaurant traverse l'histoire -depuis les années 20 jusqu'aux purges du stalinisme- en inconscient, indifférent à la guerre, à l'arrivée des communistes au pouvoir, à un monde extérieur oppressant. Ayant enfin atteint la richesse, seule la reconnaissance sociale le préoccupe.
Dans le premier texte, un roman, un ouvrier recyclé dans la métallurgie partage son temps entre le dur labeur en compagnie de Hannes Reegen et le réfectoire où il retrouve Jarmilka, enceinte et abandonnée par le père de son enfant. Dans le second texte, un récit, B. Hrabal revient sur sa vie, la période où il a écrit Jarmilka et ses choix. Avec un entretien inédit donné à Mlada Fronta.
Un vieil homme relate à une demoiselle l'ensemble de sa vie dans les fastes de l'empire austro-hongrois, donnant à l'essentiel et au futile la même importance. Ridicule, tragique, obscène et héroïque s'allient pour constater la faillite des doctrines politiques.
Qu'elles s'inspirent de souvenirs d'enfance ou des interminables conversations des cafés de Prague, ces nouvelles mettent en scène des hommes ordinaires, des antihéros comiques et poétiques qui se réfugient dans le rêve pour fuir une réalité jamais vraiment fiable.
L'hommage admiratif et plein d'affection d'un grand écrivain pour son oncle Pépine, grand buveur et séducteur, maître dans l'art d'esquiver ses responsabilités, et qui raconte en 7 "procès-verbaux", dictés à son neveu, sa jeunesse et ses amours à l'époque des Habsbourg.